Ferrailleur, que du bonheur !


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#1 2010-09-21 13:28:25

Bachlot
Se fout du cuivre par intraveineuse
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un éco parc chez une entreprise nordiste

rien ne se perd!

20.09.2010

Inauguration de l'éco-parc, à Blaringhem : pour Baudelet, tout est bon dans le déchet
Pour la première fois, l'entreprise Baudelet ouvre ses portes à l'occasion de l'inauguration de son éco-parc. Trois cents hectares dédiés au traitement des déchets au coeur des Flandres.



Seules les centaines de mouettes participent au tableau traditionnel de la décharge. Pas d'odeur. Pas de plastique qui danse au gré du vent. Pas de vision apocalyptique. Bienvenue dans l'éco-parc Baudelet, trois cents hectares situés entre Nord et Pas-de-Calais et attachés à la commune de Blaringhem.

« Nous avions un adage : pour vivre heureux, vivons cachés. » Bernard Poissonnier, directeur général du groupe Baudelet et gendre de Jean Baudelet, le fondateur, le reconnaît : ouvrir les portes de son entreprise relève davantage de la stratégie que du plaisir. « La dimension du groupe fait que nous devons nous faire connaître. » Trente salariés en 1982, 210 aujourd'hui. Un chiffre d'affaires de 70 millions d'euros en 2008. En dépit des chiffres, l'entreprise reste familiale. « Mon challenge est de mettre en place la relève. Ma fille Caroline nous a rejoints à la direction de la communication. Et mon fils, qui est en cinquième année de HEI, nous rejoindra l'année prochaine. » Sur le site de Blaringhem, les activités sont réparties en trois pôles : déchets, terres polluées, ferrailles et métaux. Chaque jour, 300 camions entrent sur le site et passent par le détecteur de radioactivité : « Nous ne traitons que les déchets non dangereux et inertes », précise Olivier Ramackers, le directeur général adjoint.

De l'aluminium recyclé à l'infini
Plus loin, les tas de ferraille se succèdent, prêts à être broyés avant de rejoindre, notamment, l'usine ArcelorMittal à Dunkerque par péniche. Trois mille véhicules terminent leur vie sur le site chaque mois.

Chemin faisant, le visiteur découvre la décharge, ou ce qu'il en reste. La zone de stockage des « déchets ultimes » est protégée par une couche argileuse de 10 mètres de profondeur. Concrètement, aucun déchet n'est visible, il s'agit plutôt de matière. De vastes zones rectangulaires contiennent ces déchets ultimes qui produisent, en se décomposant, du gaz et du « jus de déchet ».

Le biogaz est récupéré afin de produire de l'électricité. « Cela permet d'alimenter une ville de 20 000 habitants », s'enorgueillit Olivier Ramackers. Le jus de déchet est transformé en... liquide lave-glace.

Dans l'affinerie d'aluminium, 1 000 tonnes de lingots sortent chaque mois. « Contrairement au papier, l'aluminium est recyclable à l'infini.

Et ce que les gens ne savent pas, c'est que 85 % de l'aluminium utilisé dans le monde est issu du recyclage », précise Olivier Ramackers.

Enfin, les terres polluées, celles du Grand Stade de Lille notamment, sont traitées à l'aide de bactéries qui les dégradent.

Hormis les mouettes, des daims observent, depuis leur enclos, le ballet incessant des camions. Afin de justifier, si besoin était, qu'il s'agit bien d'un éco-parc.



PAR JEAN-FRANÇOIS SOLERI

extrait de : http://recycling.skynetblogs.be/

Dernière modification par Bachlot (2010-09-21 13:30:06)

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